L'atelier
A l’origine de Tressages Pas Sages, en 2013, j’ai démarré mon activité de vannière à Sainte-Croix-en-Jarez, dans la Loire, labellisé l’un des « plus beaux villages de France ». C’est là que j’avais installé mon premier atelier, dans les murs d’une chartreuse devenue village, au coeur d'un site historique.
Après m’être formée auprès de vanniers dans leurs ateliers, j’ai suivi les cours du CAP de vannerie avec le GRETA de Lyon et j’ai obtenu le Certificat d'Aptitude Professionnelle de vannerie (CAP) en 2014.
Depuis 2019, j’ai implanté mon atelier d’art dans le quartier historique de Pélussin, à Virieu, au coeur du Parc Naturel Régional du Pilat, en région Rhône-Alpes.
Je partage mon atelier avec Florence Lemoine, souffleuse de verre et Adeline Contreras, plasticienne. L’atelier est ouvert sur rendez-vous.
Je suis ravie de pouvoir partager aujourd’hui mon atelier avec d’autres professionnelles. Le partage d’expérience et la mutualisation des moyens sont de précieux atouts lorsqu’on exerce un métier solitaire.
Dans mon atelier d’art, je stocke ma matière première le long des murs de pierre. J’achète des bottes d’osier auprès d’osiériculteurs français et je glane des végétaux au fil des saisons (bambou, jonc, lierre, ronce, châtaignier, saule tortueux, cornouiller sanguin, ...).
La vannerie est un métier d’art empreint de valeurs écologiques: les vanniers français transforment l’osier cultivé en France. Pour tresser un objet de vannerie, il suffit de se munir d’un outillage léger et de disposer d’un point d’eau pour faire tremper l’osier, sans aucun produit ni machine.
Les vanniers prélèvent la matière végétale dans leur environnement proche, la transforment avec un outillage très léger, à mains nues, équipés d’un sécateur et d’une serpette, en rapport direct avec la matière. Je suis fière d’exercer ce métier à impact écologique neutre : un métier d’art en phase avec mon temps et mon rapport au monde.
At the origin of Tressages Pas Sages, in 2013, I started my activity as a basket maker in Sainte-Croix-en-Jarez, in the Loire, labelled one of the "most beautiful villages of France". This is where I set up my first workshop, within the walls of a Carthusian monastery that had become a village, in the heart of a historic site.
After training with basket makers in their workshops, I took the basketry CAP course with the GRETA in Lyon and obtained the Certificate of Professional Competence (CAP) in 2014.
Since 2019, I have set up my art workshop in the historic district of Pélussin, in Virieu, in the heart of the Parc Naturel Régional du Pilat, in the Rhône-Alpes region.
I share my studio with Florence Lemoine, glassblower and Adeline Contreras, visual artist. The workshop is open by appointment.
I am delighted to be able to share my workshop with other professionals. The sharing of experience and the pooling of resources are precious assets when you work alone.
In my art studio, I store my raw materials along the stone walls. I buy bunches of wicker from French wicker farmers and glean plants from the seasons (bamboo, rushes, ivy, bramble, chestnut, twisted willow, blood dogwood, etc.).
Basketry is an artcraft with ecological values: French basket makers transform wicker grown in France. To weave a basketry object, all you need is light tools and a water source to soak the wicker, without any products or machines.
The basket makers harve the plant material from their immediate environment and transform it with very light tools, with their bare hands, equipped with a pruning shears and a serpette, in direct contact with the material. I am proud to practice this profession with a neutral ecological impact: an art profession in phase with my time and my relationship with the world.